Ses performances comportent une mémoire : celle des lignes noires
tracées sur une feuille de riz, posée à même un tatami, que quatre
pierres viennent en ses coins fixer et délimiter. A cette mémoire, celle
du déplacement de l’artiste dans cet espace, vient s’ajouter celle de
l’interprétation du cycle lunaire. Hiroyuki Nakajima est né en 1956 au
Japon, son art est une variation personnelle et contemporaine de la calligraphie traditionnelle
: dans l’ombre et le calme de la chapelle Saint-Charles, il propose un
cycle de douze performances dont les réalisations constituent aussi (et
ainsi) une exposition qui se déploie au fil des jours. A l’abri du bruit
et de la lumière environnants, la chapelle trouve dans l’après-midi une
pleine lune ovoïde qui flotte en son plafond avec laquelle entrent en
dialogue réalisations et vidéos de l’artiste.
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Source : http://www.evene.fr/theatre/actualite/interview-hiroyuki-nakajima-avignon-2006-japon-420.php
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